Sauzeau Automobiles, pièces détachées pour Rolls-Royce et Bentley

"Le Bulletin"

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avril 2001

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Les chiens fous, les Anglais et les automobilistes

Traduction d'une compilation de R. Pierce Reid, R-R.O.C.

Lorsque la plupart des gens pensent à Rolls et à Royce, ils associent Henry Royce à un ingénieur travailleur et à la recherche perpétuelle de la qualité, ayant le génie de la conception et de l'innovation. D'un autre côté, Charles Stewart Rolls semble avoir été relégué au rang de riche et titré play boy, dilettante possesseur d'un négoce d'automobiles, dont les yeux se tournèrent rapidement vers l'aviation.

Rien ne peut être plus loin de la vérité. Rolls sortit de Cambridge en 1898 avec un diplôme de Mécanique et de Sciences Appliquées, et fut un membre chercheur de l'Institut des Ingénieurs Civils. Rolls fut, en fait, l'un des pionniers de l'industrie automobile britannique. Sa première voiture, une Peugeot 3 ¾ HP Phaéton d'occasion, dans laquelle il avait engouffré toutes ses économies et investi un prêt de papa, acquise à Paris en octobre 1896, est considérée comme étant la première automobile de Cambridge. Après ses études, Rolls travailla comme troisième ingénieur sur le yacht à vapeur familial, remplit un contrat avec les Chemins de Fer "London et North Western" à Crewe, et ouvrit en 1899 sa propre usine à South Lodge, largement équipée en machines de perçage et de rectification. Il travaillait sur des moteurs à combustion et les premières automobiles pendant que Royce concevait encore des grues, des dynamos et autres matériels industriels. Au moment où Royce construisit sa première automobile, en 1904, Rolls avait déjà dix années d'expérience derrière lui. Rolls était aussi un mécanicien accompli, et ses articles techniques étaient publiés dans toute la presse des premiers temps de l'automobile.

Les documents qui suivent constituent plusieurs pièces, pour répéter les propres mots de Rolls, décrivant ses expériences depuis 1894 jusque vers 1902. L'une des plus fascinante est le récit de son périple entre Paris et le Havre vers 1900. La première partie en fut écrite par Rolls lui-même. L'histoire se termine par une description faite par un autre passager, M. Hutchinson.

Non seulement ce récit de Paris au Havre nous donne une idée exhaustive de l'expérience et de la qualification de Rolls, mais il aide aussi le lecteur à comprendre pourquoi il fut tant impressionné par la voiture de Royce. Après avoir du mettre le feu sous sa Panhard simplement pour la faire fonctionner, imaginez comme Rolls dut réagir devant son excellent système de refroidissement, son moteur silencieux et ses composants électriques de première qualité. Rolls fut toujours connu pour avoir recherché une automobiles de fabrication britannique pour son magasin de Londres. Mais il n'y a aucun doute non plus quant au fait qu'il désirait aussi que la voiture fut fiable !

D'après un article originellement publié par Rolls dans "Motors" et "Motor-Driving" in 1902

Observations sur l'essence éventée

L'essence stagnant dans le carburateur peut perdre de sa force si la voiture est laissée immobilisée un long moment. Elle doit être vidangée et le plein fait de nouveau. Une bonne solution, lorsque l'on compte immobiliser la voiture un certain temps consiste à arrêter le moteur en fermant le robinet de carburant principal, de façon à utiliser jusqu'à la dernière goutte contenue dans le carburateur. L'essence du réservoir principal peut elle aussi devenir très lourde avec le temps, surtout si elle est en communication avec l'atmosphère. Un petit instrument, appelé densimètre, est vendu pour déterminer la densité spécifique de l'essence. La meilleure densité spécifique pour démarrer est 0,680. Si votre essence est supérieure à 0,700, elle doit être alors remplacée.

(à suivre)

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